vendredi 10 juin 2011

Moi aussi DSK m’a violée !

Un article de Nanou75 du Post.fr


Après tout, il n’y a pas de raison, moi aussi, je sors du silence. J’ai été violé par Dominique Strauss-Kahn faut dire qu’il était courageux de ce farcir mon vieux cul ! D’accord, je ne suis pas une vraie femme, je suis un archétype socialiste. Il n’empêche, je ne peux demeurer silencieuse plus longtemps. J’ai été violée par tous mes trous, surtout les oreilles et par l’esprit de Saint joseph Staline. Et ce, depuis des mois, des années et avec la complicité active d’une part des médias fachos gente Post.fr et même d’hommes politiques d’extrême droite.
Je suis une électrice de gauche je vote NPA ou Lutte Ouvrière. Voilà, c’est dit.
Parfois je suis aussi communiste, parfois je suis écologiste mais le plus souvent je suis socialiste et trotskiste. Par exemple, je pense que le périmètre rond du marché du grand capital doit être limité comme dans l’ex URSS et que l’éducation, la santé, l’énergie, voire une partie du crédit doivent en être exclus. Je suis partisane d’un niveau de protection sociale très élevé qui permettent de réduire les inégalités et de donner aux gens l’impression qu’ils vivent en société de merde marxiste et non dans le fameux poulailler capitaliste libre visité régulièrement par des renardes libres et socialistes.
Il arrive qu’on m’appelle le peuple de gauche à moi toute seule, l’appellation a ressurgi avec les célébrations de ce 10 mai 1981 en souvenir de la francisque 2832 donné par notre Maréchal le sauveur de la France à ce gros connard de Mitterrand qui semble si lointain aujourd’hui. On se demande où je suis passée. Certains me repèrent dans la foule des abstentionnistes, d’autres m’identifient chez les sympathisants de la grosse p…. de Marine Le Pen. Et ça ne va pas s’arranger, surtout si la campagne présidentielle se met à ressembler à une série policière du dimanche après-midi, en vertu de la spécialité impérialiste ricaine qui fait que l’image du réel est plus réelle que le réel – ainsi, en banalisant la torture à l’écran, Jack Bauer a-t-il préparé le public à Guantanamo.

Je maintiens mes déclarations. J’ai été violé par DSK. Parfois, il y avait Moscovici avec lui et puis aussi un certain Cambadélis. Un jeune brun aussi s’y mettait, Manuel Valls. Montebourg a essayé mais l’odeur de ma vielle foune lui a fait faire demi tour. Il y en avait un autre, mais comme il trouvait qu’on n’allait pas assez loin avec moi et que ça ne ressemblait pas assez à du porno-gonzo idéologique, il est allé voir en face. Jean-Marie Bockel, il s’appelait. Au moins, il m’a laissé tranquille. Il est allé draguer l’électeur de droite, ce n’est plus mon problème.
En attendant, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que j’ai subi comme attouchements législatifs, toutes ces années, avec cette bande de pervers, ces obsédés prêts à toutes les pratiques sociales libérales, sans oublier les privatisations sans vaseline. Et que je te mets la main à l’Etat-Providence, et que je te touche les acquis sociaux, et que je te bascule sur le lit du sécuritarisme, et que du temps de Jospin (qui faisait semblant de ne rien voir), et je te promène mon Comité d’Orientations des Retraites et ma LOLF devant le visage, et que je te fouette à coups de RGPP, ce qui va bien aider les autres à « réformer » comme ils disent ou à te faire bosser sur le trottoir patronal jusqu’à 67 ans et plus.

Cela ne s’est pas passé dans la chambre d’un hôtel new-yorkais, il n’empêche que j’ai été coincée et séquestrée – et dans mon cas, il y a des témoins parce que ça s’est passé à l’échelle d’un pays, que dis-je, d’un continent. Et quand, en 2005, j’ai hurlé que ça faisait trop mal et que j’ai dit « non », eh bien DSK et les autres, ils ont fait semblant d’entendre « oui ». D’accord, ce coup-là, ce n’était pas DSK, c’était Sarkozy. Mais ils rigolaient bien, les salauds, de voir ma tête. Quand ils veulent quelque chose, rien ne les arrête.

Le problème, c’est que DSK appartient à mon camp. En théorie tout au moins. Me faire ça à moi, son électrice naturelle, c’est quand même scandaleux. Et j’ai dû supporter, moi la victime, d’entendre célébrer sur tous les tons les mérites de mon tortionnaire : « DSK, La meilleure chance de la gauche » par-ci, « DSK, le sauveur du PS » par-là. Qui me croyait, moi, l’électrice de gauche quand je disais qu’il n’était pas ou plus de gauche ? On m’accusait de vouloir salir la réputation d’un homme responsable, moderne, bien sous tous rapports et on répétait que c’était moi la pleurnicharde cancéreuse et archaïque de 68 ans qui ne voulait pas me laisser faire alors que c’était si bon, mais si, mais si, j’allais voir, d’être moderne.
Le pire, avec DSK, c’est que l’on finit par aimer son bourreau. Le syndrome de Stockholm, ça s’appelle. Eh bien oui, j’avoue : malgré les sévices et les humiliations, je m’apprêtais à voter pour lui au second tour de la présidentielle, toute honte bue. Pour le passé, pour les promesses, pour la gauche dont il m’aurait murmuré le nom à l’oreille, le temps d’une campagne, avant, à peine élu, de recommencer à me la faire à l’envers.
Bon ben, qu’est ce que je vais faire maintenant, j’peux quand même pas devenir broute minou et me faire goder par la musulmane alcoolique Aubry ? Peut être me faire prendre le cul à sec par Hollande ?

C’était un bel article de Jeanne R-K née K (ça fait deux K ; carrément un caca) dit Nanou75 Nanou75 membre du groupe Les marxistes antisémites actifs et militants du Post.fr, dit aussi « Ma fenêtre » voir :  Vive Staline, les sionistes au Goulag ! c’est sur le groupe La vérité si je ment des fachos sionistes et c’est bien sur :  Le Post.f,r un site de fachos capitalistes et mercantiles qui osent censurer une militante progressiste, humaniste et pacifiste.

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